ISTANBUL - TURQUIE
- Inès
- 22 juil.
- 4 min de lecture

Il suffit de poser le pied à Istanbul pour ressentir une énergie unique, née de la rencontre de deux continents, de deux cultures, de deux âmes. Baignée dans une histoire millénaire, longtemps appelée Byzance, puis Constantinople, la ville devient Istanbul en 1930. Ici, chaque pierre raconte une époque, chaque quartier une civilisation, chaque regard une mémoire. Istanbul ne se visite pas, elle se vit !
MOSQUÉE BLEUE ET SAINTE SOPHIE
Situé dans le quartier central de Sultanahmet, la Mosquée Bleue impose sa silhouette gracieuse, avec ses minarets élancés et ses parfaites coupoles.
À l’intérieur, l’espace est baigné d’une lumière douce, tamisée par des centaines de vitraux colorés. On y ressent une atmosphère de sérénité, accentuée par des arabesques subtiles. C’est un lieu encore en activité religieuse, où l’on entre pieds nus, la tête et les épaules couvertes, avec respect.
Face à la mosquée Bleue, l’autre monument emblématique de la ville s’impose face à nous: Hagia Sofia ou Sainte Sophie est le parfait symbole des transformations religieuses et politiques d’Istanbul. Érigée en 537 sous Justinien comme basilique chrétienne, elle est convertie en mosquée en 1453 à l’arrivée des Ottomans, puis transformée en musée en 1935 par Atatürk, avant de redevenir mosquée en 2020. Ce monument unique mêle mosaïques chrétiennes et calligraphies islamiques dans un équilibre sublime.
Son dôme gigantesque, ses colonnes de marbre et sa lumière filtrée par les vitraux laissent sans voix, comme si le temps lui-même s’y suspendait.
BON PLAN: Si comme moi vous souhaitez un hôtel idéalement placé pour vos visites alors réservez auprès de l’hôtel World Héritage Center. Un petit hôtel très agréable à l’accueil chaleureux offrant une vue incroyable sur la mosquée Bleue et Sainte Sophie depuis son rooftop.









CITERNE BASILIQUE
À quelques pas des deux mosquées, la Citerne Basilique nous plonge littéralement sous la ville. Construite au VIe siècle, elle servait à stocker l’eau potable du palais impérial. Avec ses 336 colonnes éclairées à la lueur tamisée, ses reflets hypnotiques, le lieu dégage une atmosphère mystérieuse... De jour comme de nuit, c’est une halte fascinante, hors du temps. Un havre de paix et de fraîcheur si vous visiter la ville aux beaux jours.



PALAIS DE TOPKAPI
À quelques minutes à pied, le palais de Topkapi nous ouvre les portes de l’empire Ottoman.
Résidence des sultans pendant près de 400 ans, il surplombe le Bosphore. On y découvre une succession de pavillons, de jardins et de bâtiments ornés de céramiques finement travaillées reconnaissables à ses dessins de tulipes bleues et oranges.
La visite est un voyage à travers les fastes d’un empire : trésors royaux, armes serties de pierres précieuses et bien sûr, le célèbre harem, espace clos, intrigant, où vivaient les femmes du sultan et leurs serviteurs dans un monde régi par des règles strictes et une hiérarchie millimétrée.








LES RIVES DU BOSPHORE
Le Bosphore est bien plus qu’un détroit : c’est l’âme d’Istanbul. Il sépare l’Europe de l’Asie.
À toute heure du jour, le spectacle y est vivant : cargos, bateaux de pêche, ferries, goélands en vol, et cette lumière si particulière qui joue sur l’eau.
Je vous invite vivement à faire une croisière sur le Bosphore car c’est un incontournable pour comprendre la vie des Stambouliotes.
On y découvre les palais ottomans, les maisons en bois colorées (les “yalı”), les mosquées mais aussi les nouveaux quartiers très modernes.
L’un des plus beaux points de vue se trouve du côté d’Ortaköy, ce quartier animé au pied du grand pont suspendu. Le contraste entre la finesse de la mosquée d’Ortaköy et la structure massive du pont du Bosphore en arrière-plan est saisissant. C’est le lieu parfait déguster un délicieux repas au bord de l’eau… idéalement au House café.
Un peu plus loin, rendez-vous sur la promenade d’Eminonu İskele Meydanıla pour admirer la vue sur le Bosphore et du côté de la rive asiatique la tour de Galata qui prône fièrement. C’est aussi le lieu pour déguster les fameux sandwich au poisson parmi les locaux attablés dans une ambiance chaleureuse et survoltée.
Enfin, si vous souhaitez vous prélassez en bord de Bosphore dans un décor de rêve, je vous conseille le Palace Kempinski qui est un véritable havre de paix et un cocon de luxe. Avec ses piscines intérieures et extérieure, ses chambres confortables et décorées avec goûts, son superbe petit-déjeuners et son service impeccable c’est l’un des meilleurs d’hôtels de luxe d’Istanbul.






LE GRAND BAZAR
Il n’est pas possible de visiter Istanbul, sans se rendre à son Grand Bazar. C’est l’un des plus anciens marchés couverts du monde, avec plus de 4 000 boutiques étalées sur des kilomètres de ruelles voûtées.On y trouve de tout dans un labyrinthe infernal. La négociation est de mise.
Au-delà du shopping, c’est une plongée dans bazar bruyant, coloré, parfumé, vivant comme j’aime tant !




GASTRONOMIE
Istanbul, c’est aussi une table généreuse, parfumée, colorée.
Entre les mezzés à partager, la viande de kefte, les böreks croustillants, les fondantes ravioles turques appelés mantis ou encore les pides, chaque bouchée est un voyage.
Et comment ne pas évoquer les baklavas, les loukoums ou le rituel du thé à la pomme ?
Les marchés débordent de fruits secs, d’épices, d’odeurs de cannelle et de cardamome. À Istanbul, on mange avec le cœur autant qu’avec le palais, et c’est ce que j’aime



FICHE VOYAGE
•Où dormir: Kempinski Istanbul (luxe) / World Heritage Center (rooftop)
•Où manger: Tarihi Sultanahmet Köftecisi Selim Usta (kefte) / Kara Deniz house (ravioles mantis) / Matbah Restaurant (demander la terasse) / The house cafe Okatoy (demander une table au bord de l’eau) / Ciya restaurant (mezza/kebab/Baklavas).
•Visites incontournables : mosquée bleue + sainte Sophie / Citerne basilique / Topkapi / Rive du Bosphore en croisière / Galata / Grand Bazar
•Comment y aller: Turkish airlines (très bonne compagnie) ou Pegasus (low-cost)
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